• J’aimerai-vous conter que lorsque j’étais enfant

    J’aimais me coucher dans l’herbe fraiche et regarder le soleil couchant

    J’aimerais vous conter que dans ma jeunesse

    Ma vie était rose et pleine de prouesse

    Je pourrais m’inventer tout un tas de souvenir

    Mais rien ne me viens j’ai beau y réfléchir

    Quand d’autre se souviennent avoir sauté sur les genoux

    Moi, Ma mémoire se force à réunir des images floues

    Avais-je un ami imaginaire ou un doudou

    A qui je confiais mes secrets tendrement contre ma joue

    Non je n’ai pas de souvenir de ma plus tendre enfance

    Celle où l’on est bercé par l’innocence et l’insouciance

    Juste quelques bribes ou quelques flashs remontent

    Suite aux récits et photos que l’on me montre

    Je ne crois pas les avoir oubliés

    Je pense que mon inconscient préfère les bloquer

    Ne me reste que des souvenirs de frayeur

    Toutes ces nuits où j’ai eu peur

    De ces  films qui passent  et repassent sans cesse

    De cet inconnu qui me pourchasse

    Et de tous ces adultes qui ont préférés fermer les yeux

    De ce père qui a son tour relance la même chasse

    Et cette peur qui me tenaille même quand je ferme les yeux

    Que j’aimerai-vous conter de belles histoires

    Ou enfant j’étais heureuse et libre comme le vent

    Hélas une partie de moi est prisonnière comme ces bêtes de foire

    Et j’espère un jour libérer a tout jamais cet enfant


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