• L’heure approche et je sens mon cœur battre de mille façons. Mes pensées se bousculent.. J’avance péniblement dans cette petite ruelle, j’ai les jambes qui tremblent. Quelle idée d’avoir mis ces hauts talons ? Cette petite jupe qui virevolte à tout va, j’aurais dû rester simple et sobre.
    Au fur et à mesure que j’approche de ma destination, J’ai l’impression de manquer de souffle, dois-je faire demi-tour ? Ce serait bien dommage après le temps passé à me préparer et puis surtout il n’y a aucune ambiguïté ? Nous sommes des amis, alors ? Les amis ça se rencontrent parfois. Mais pourquoi ai-je cette drôle de sensation ? Est-ce ses derniers écrits ? Notre amitié est si forte, tellement complice que parfois j’ai l’impression de vivre à travers lui .J’ai accepté cette rencontre et maintenant je me demande si je ne commets pas une erreur ?J’arrive à hauteur de la devanture du café, tu es là, sur le pas de la porte. Jean noir et chemise blanche entrouverte laissant entrevoir ton torse halé et velu, ton regard sombre et tes cheveux couleur d’ébène. Je T’aurais reconnu parmi 100 hommes. Tu es tel que tu me l’as décrit .Avec pourtant ce petit quelque chose en plus. Ton sourire engage le mien et tu esquisses un baisé tout en m’invitant à entrer. Assis face à face, je n’en mène pas large, rougissante, je n’ose dire un mot. Heureusement tu brises la glace avec quelques banalités. Le dialogue est conviviale, nous rions de bon cœur .Je me sent si bien avec toi .Mais les heures défilent et bientôt, il nous faudra nous séparer. Tu commences à trouver des tas d’excuses, pour retarder la séparation .Et j’avoue qu’intérieurement je cherche aussi. Nous ne sommes pourtant plus des adolescents, mais je pense que nos vies respectives nous retiennent. Alors en adulte responsable nous décidons de clore cette rencontre. Mais au moment de nous séparer, tu m’attire tout contre toi, et me chuchote : « ne me laisse pas. »Tout en m’embrassant fougueusement. Nos langues se lient ; roulent et s’enroulent voluptueusement.je me sent comme soulevée de terre, j’ai le cœur qui bat si fort, j’ai l’impression qu’il va exploser. . Tout en toi me fait vibrer, le son de ta voix, ton regard enjoué, ton sourire si craquant .j’ai l’impression de retrouvé ma jeunesse .Est-ce raisonnable lui dit-je en m’écartant de lui ?

    Jamais je n’aurais pensé pouvoir te dire oui
    Toute ma pudeur s’était enfuie
    De mes doigts fébriles je t’ai dévêtu
    De ma bouche gourmande je t’ai parcouru
    Tel un cador tu as exploré mon corps
    Et moi je ne savais que te dire encore
    Ballet endiablé de deux corps en fusion
    Nos corps s’enflammaient jouant à l’unisson
    Baisers tendres et gestes saccadés
    Alchimie de ces êtres mélangés
    Jamais je n’aurais pensé pouvoir te dire oui
    Pourtant c’est dans tes bras que je jouirais

    S.B 24/07/2017


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