• La journée vient de finir enfin. Des pensées pleins la tête, je n’ai pas été très efficace aujourd’hui .la cause ? J’ai pensée à votre lettre, d’ailleurs, j’y pense depuis le jour où je l’ai reçue. Quand les nouvelles technologies font leur grand boum, vous, vous choisissez cette si belle façon de vous exprimer sur du papier doux, fin et décoré, c’est ce que je m’imagine en voyant l’enveloppe si raffinée.
    Elle est là, dans la poche gauche de mon sac à main, elle me nargue, mais me résigne pourtant à l’ouvrir. Ai-je peur de ce qu’elle pourrait y contenir ? Peux être un petit mot d’excuses griffonné rapidement, des regrets ? Je ne sais pas ce que j’aimerai y découvrir ou plutôt si. Mais, j’ai peur, peur d’être déçue ou pire .Et puis surtout en ai-je le droit ? Alors je l’a regarde simplement. 
    Notre rencontre me hante, et mes pensées chaque seconde s’envolent vers vous. .Je me reproche cet écart de conduite. Ce jour, où mon regard a croisé le vôtre. Ce jour-là où tout semblait être contre moi, rien ne se passait comme prévu, une panne de voiture m’obligeait à prendre le train, j’étais en retard forcément pour mon rendez-vous.
    La gare était bondée, je me dirigeais vers mon train et me mettais en quête d’une place libre. Mais, les places étaient déjà toutes occupées .Je devais être vraiment pitoyable, pour que vous m’autorisiez à prendre place dans votre compartiment. Poliment j’acceptais en emmenant avec moi ma horde de sacs. Je promis de ne pas vous déranger et me calai dans un petit coin.
    Vous étiez sur votre ordinateur, très concentré .Alors je pris un magasine et fit mine d’être très intéressée à la lecture des potins mondains. De temps en temps vous jetiez un regard dans ma direction .Et puis, pourquoi je ne le sais pas, mais votre regard ma attirée, moi si timide je me suis prise à vous sourire …
    C’est décidé, je vais l’ouvrir. Il y a un petit parc juste à côté ou règne calme et sérénité, j’en ai bien besoin et puis je peux me permettre cette parenthèse .Allongée dans l’herbe fraiche à l’ombre d’un chêne, je sors votre lettre, un peu fébrile je dois bien l’avouer. A vos mots je sens mon cœur battre plus fort. Vous ne m’avez pas oubliée et je dois bien reconnaitre que je n’ai pu le faire. 
    On s’est quitté sur ce quai de gare, sans trop se poser de questions, nous étions bien. Peut-être était-ce juste une rencontre d’un jour, mais, nous nous étions échangés nos coordonnées, sans trop y croire. .
    Je ferme les yeux et tout me ramène à vous. Je sens encore votre souffle léger, vos mains douces et caressantes, vos baisers tendres et langoureux. Je vous ai tout donné de moi, sans retenue. Une alchimie parfaite de nos deux corps, fusionnant au rythme de la passion, ou de la déraison. 
    Il faut que j’arrête de penser, il se fait tard, je dois rentrer. Reprendre mes esprits et le chemin de la maison avec dans le cœur une sensation légère .Ce soir je vous aurez ma réponse.

    SB 12/09/2017

    Photo.Célia Dussaussois


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